Québec allégera les droits de scolarité de certains étudiants étrangers dès SEPTEMBRE 2023

Dès septembre 2023, les étudiants étrangers qui poursuivent leurs études à l’extérieur de la communauté urbaine de Montréal verront leurs droits de scolarité ramenés au même montant que celui réclamé aux étudiants québécois.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration ont fait l’annonce à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), en compagnie du recteur de l’institution, François Deschênes.

Québec veut ainsi combler les besoins de main-d’œuvre en se tournant vers les étudiants étrangers, mais aussi attirer les immigrants en région – plutôt qu’à Montréal. Pour bénéficier du nouveau programme, les étudiants visés devront s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur francophone.

Pour pouvoir en profiter, ils devront étudier à temps complet à l’extérieur de la région métropolitaine.

À partir de l’automne 2023, ces étudiants paieront les mêmes droits que les étudiants québécois. Au niveau collégial, ils seront exemptés des frais de 17 000 $ par année, et à l’université, ils paieront environ 3000 $, plutôt que les 24 000 $ normalement réclamés. La facture défrayée par Québec dans le cadre de ce programme s’élèvera à 80 millions de dollars sur quatre ans.

Cette mesure   ne sera pas rétroactive , mais  elle s’appliquera [aux étudiants] qui sont déjà là. Si, pour l’instant, 2850 étudiants sont visés, le ministre prévoit qu’il y en aura 1200 de plus d’ici les trois ou quatre prochaines années.

Combler des besoins en français

Le but de Québec est de combler une partie de la pénurie de main-d’œuvre. Nous avons un intérêt à attirer et à retenir les étudiants [étrangers], a ajouté M. Boulet. Ils sont une force vive pour le Québec, a-t-il encore souligné. L’accent sera mis sur l’accompagnement pour qu’ils trouvent un logement et qu’ils dénichent un emploi.

Le gouvernement souhaite que les étudiants étrangers qui étudient dans les régions du Québec puissent y demeurer et s’y établir.

Les secteurs visés sont la santé, l’éducation, les technologies de l’information et le génie.
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